dimanche 11 mai 2014

Roma ou d’une capitale bruyante et de souvenirs de voyage.

Fontaine de Trévi
Mon court séjour à Rome m’aura permis de revisiter les souvenirs de mon premier voyage en indépendant en Europe. C’est donc avec enthousiasme que je suis arrivé dans la ville éternelle. Et si revoir le Colisée et certaines des merveilles constituant l’ensemble des vestiges la Rome de l’antiquité a été particulièrement agréable pour l’amateur d’archéologie que je suis devenu depuis ma première visite, c’est surtout les promenades sans but, les pauses, le gelato et la découverte de certains quartiers inexplorés en 2003 qui retiennent le plus mon attention.
Il est évidemment toujours intéressant de visiter certains sites qualifiés d’incontournables (ils le sont généralement pour de bonnes raisons). Mais je préfère encore prendre mon temps, rester plus longtemps au même endroit, m’en imprégner un minimum, et minimiser les visites officielles ou planifiées à leur strict minimum.
Foule devant le Panthéon
Une chose que je me souvenais vaguement mais qui m’a marqué lors de ce retour à Rome; la capitale italienne est une ville bruyante et achalandée; même les rues du centro storico sont parcourues par des centaines de voitures, motos, scooters qui circulent parfois n’importe comment, stationnent sur les trottoirs, klaxonnent et passent dans les rues piétonnes. On est donc constamment interpellé par le bruit, même au plus profond des quelques rues étroites du vieux centre-ville. Le calme y est donc rare, et les marches en ville y sont donc moins agréables qu’elles ne pourraient l’être sans cette frénésie permanente.
Piazza Navona
Et cet intense trafic gâche aussi plusieurs sites qui seraient autrement particulièrement intéressants. Deux des plus vieux temples antiques encore debout se retrouvent près d’un croisement achalandé le long d’un boulevard à plusieurs voies; certaines ruines sont inaccessibles à pied ou seulement en traversant un champ de véhicules stationnés pour s’en approcher. Les rues commerciales sont souvent bordées de trottoirs minces, bref, il est difficile de tomber en amour avec Rome, surtout quand on perçoit ce que la ville pourrait être sans ces milliers de bruyants véhicules.
La circulation est un problème de toutes les grandes villes, mais même Paris, Barcelone, Londres et New-York arrivent à gérer la situation en protégeant des aires, réservant des espaces autour de leurs sites les plus intéressants, ou des petites places ou parcs, pour donner un sentiment de calme malgré l’effervescence des grandes villes. Rome n’y arrive malheureusement pas, et c’est particulièrement dommage considérant l’incroyable richesse artistique et historique des lieux.


Circus Maximus

Arc de Septimius Severus et colonnes
du temple de Saturne

Intérieur de l'amphithéâtre Flavius (le Colosseo, ou Colisée)


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

L'Esprit Vagabond vous remercie de vous identifier (ou signer votre commentaire). Assumez vos opinions!
L'Esprit Vagabond est un blogue privé et ne publie pas de commentaires anonymes.